Title
Histopathologie de la cysticercose cérebrale
Date Issued
01 June 1967
Access level
metadata only access
Resource Type
review
Publisher(s)
Springer-Verlag
Abstract
Revue générale et critique sur l'histopathologie de la cysticercose du systéme nerveux, affection très fréquente en Amérique du Sud, surtout au Brésil, Chili et Pérou. Le travail est basé sur 25 cas de neurocysticercoses vérifiées histologiquement. L'affection intéresse également les deux sexes et son incidence se fait remarquer à partir de la deuxième décade; la forme anatomique qui prédomine c'est la kystique, avec un degré massif d'infestation à vésicules jeunes, localisées fondamentalement au niveau cérébro-méningé. On décrit un cas, extraordinairement rare de localisation intra-médullaire. On fait d'abord l'étude minutieuse de la fine structure de la membrane vésiculaire de la forme kystique et racémeuse, en décrivant des nouveaux détails histologiques qui jouent un rôle fondamental dans la biologie du parasite et dans l'interprétation physiopathologique des lésions du tissu nerveux. Quant aux lésions mêmes, elles intéressent aussi bien les méninges que le parenchyme nerveux. On observe dans la méninge le compromis prévalent de la leptoméninge; l'intensité et l'extension des lésions est beaucoup plus grande dans la cysticercose racémeuse. L'existence des lésions vasculaires n'est pas discutable: les gros vaisseaux ainsi que les petits sont lésés, généralement dans les territoires localisés, mais en certains cas les altérations peuvent se généraliser. Les lésions épendymaires sont fréquentes, elles ont l'aspect d'une épendymite granuleuse et déterminent des bouleversements dans l'hydraulique du L.C.R. Les altérations de la névroglie sont marquées et intéressent tous ses trois éléments, quoique avec une plus grande prédilection, l'astroglie. Les lésions ganglionnaires sont le résultat de l'action toxique et compressive des éléments parasitaires. On insiste sur la structure de la membrane parasitaire, à laquelle les auteurs classiques assignent seulement une fonction limitante, mais après une analyse minutieuse, les auteurs péruviens montrent clairement la couche ciliaire, l'extrême richesse de cette membrane en canaux et canicules, avec des ampoules digestives qui indiquent que cette riche formation est dédiée à des fonctions plus actives: la nutrition du kyste, et joue un rôle fondamental dans la biologie du parasite et dans le mécanisme pathogénique de la maladie. © 1967 Springer-Verlag.
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132
Volume
8
Issue
2
Language
French
OCDE Knowledge area
Neurología clínica Parasitología Patología
Scopus EID
2-s2.0-0014086897
PubMed ID
Source
Acta Neuropathologica
ISSN of the container
00016322
Sources of information: Directorio de Producción Científica Scopus